Je relis cet article et cela me conduit à revenir sur "l'amateurisme" des cotes du catalogue Yvert & Tellier. Le mieux est de prendre un exemple pour être convainquant. Prenons les oblitérations sur le 20 c Empire non dentelé type I (n°14A). Je vois la cote de l'oblitération cachet à date type 22 (cache à date perlé) à 30 €. Généralement le prix de marché pour ce type de timbre se situe entre 20% et 25% de la cote. Prenons 25%. Cela ferait un un prix de marché de 7,50 €. A ce prix là, j'en prend 100 ! Déjà en trouver 10 serait un tour de force. Pour ma part, je situe le prix de marché d'une telle oblitération sur ce timbre à au moins 50 €. Cela ferait une cote de 200 €, soit plus de 6 fois celle inscrite dans le catalogue.
Qui a pu bien fixer une cote à 30 € ? Certainement pas une personne qui collectionne ce timbre et les oblitérations.
Et des exemples comme celui-là, je peux vous en donner 100 au moins sur la partie timbres classiques de France.
Merci pour cet article qui permettra, peut-être, de changer les mentalités et les fonctionnements actuels ; il est selon moi, quoiqu'il en soit, toujours important de rappeler ces faits.
Établir des indices de rareté, à l'instar des ouvrages de M. Pothion, serait peut-être une meilleure idée qu'une actualisation annuelle des cotes, obligeant à des réimpressions permanentes ; les arbres nous remercieront 🌳
Il me semble que de tels indices seraient plus stables dans le temps et un simple fichier PDF actualisé suffirait pour faire évoluer ces dites cotes, via un tableau d'équivalence.
Mais l'impact psychologique de voir le vrai montant affiché est peut-être trop important d'un point de vue commercial, je ne sais pas.
Ravi que ce sondage alimente vos discussions ! N’hésitez pas à nous faire part de vos retours après votre réunion, vos points de vue nous intéresseront.
Si afficher dans les futurs catalogues la valeur de marché, et non d'une cote qui sort tel un lapin d'un chapeau, peu paraitre louable ce n'est pas sans risque. Quid du comportement des collectionneurs qui sont aujourd'hui habitués à acheter en exigeant des décotes importantes, ne risquent ils pas de vouloir faire perdurer cette pratique? Avec un risque récessif, la baisse alimentant la baisse.
Je serai partisan d'un électrochoc ! Rester dans le déni n'apporte rien de bon. La cote ne change rien au marché, les prix de marché sont là. Au contraire, cela rassurerait les acheteurs.
Vous avez raison : c’est tout un mode de fonctionnement à repenser. Passer d’un système de « cote officielle » à une véritable « valeur de marché » ne peut pas se faire du jour au lendemain. Peut-être faudrait-il imaginer une période de transition, avec un double affichage — comme on l’avait fait pour les timbres (et les prix) en francs et en euros — le temps que chacun s’habitue. Cela permettrait de conserver un repère familier tout en amorçant, progressivement, une évolution plus réaliste.
Bonjour,
Je relis cet article et cela me conduit à revenir sur "l'amateurisme" des cotes du catalogue Yvert & Tellier. Le mieux est de prendre un exemple pour être convainquant. Prenons les oblitérations sur le 20 c Empire non dentelé type I (n°14A). Je vois la cote de l'oblitération cachet à date type 22 (cache à date perlé) à 30 €. Généralement le prix de marché pour ce type de timbre se situe entre 20% et 25% de la cote. Prenons 25%. Cela ferait un un prix de marché de 7,50 €. A ce prix là, j'en prend 100 ! Déjà en trouver 10 serait un tour de force. Pour ma part, je situe le prix de marché d'une telle oblitération sur ce timbre à au moins 50 €. Cela ferait une cote de 200 €, soit plus de 6 fois celle inscrite dans le catalogue.
Qui a pu bien fixer une cote à 30 € ? Certainement pas une personne qui collectionne ce timbre et les oblitérations.
Et des exemples comme celui-là, je peux vous en donner 100 au moins sur la partie timbres classiques de France.
Il faut tout revoir sur ce catalogue.
Bien cordialement
Gilles
Bonjour,
Merci pour cet article qui permettra, peut-être, de changer les mentalités et les fonctionnements actuels ; il est selon moi, quoiqu'il en soit, toujours important de rappeler ces faits.
Établir des indices de rareté, à l'instar des ouvrages de M. Pothion, serait peut-être une meilleure idée qu'une actualisation annuelle des cotes, obligeant à des réimpressions permanentes ; les arbres nous remercieront 🌳
Il me semble que de tels indices seraient plus stables dans le temps et un simple fichier PDF actualisé suffirait pour faire évoluer ces dites cotes, via un tableau d'équivalence.
Mais l'impact psychologique de voir le vrai montant affiché est peut-être trop important d'un point de vue commercial, je ne sais pas.
Bonne journée à vous !
merci pour ce sondage qui va susciter bien des débats lors de notre prochaine réunion !
Ravi que ce sondage alimente vos discussions ! N’hésitez pas à nous faire part de vos retours après votre réunion, vos points de vue nous intéresseront.
Si afficher dans les futurs catalogues la valeur de marché, et non d'une cote qui sort tel un lapin d'un chapeau, peu paraitre louable ce n'est pas sans risque. Quid du comportement des collectionneurs qui sont aujourd'hui habitués à acheter en exigeant des décotes importantes, ne risquent ils pas de vouloir faire perdurer cette pratique? Avec un risque récessif, la baisse alimentant la baisse.
Je serai partisan d'un électrochoc ! Rester dans le déni n'apporte rien de bon. La cote ne change rien au marché, les prix de marché sont là. Au contraire, cela rassurerait les acheteurs.
Vous avez raison : c’est tout un mode de fonctionnement à repenser. Passer d’un système de « cote officielle » à une véritable « valeur de marché » ne peut pas se faire du jour au lendemain. Peut-être faudrait-il imaginer une période de transition, avec un double affichage — comme on l’avait fait pour les timbres (et les prix) en francs et en euros — le temps que chacun s’habitue. Cela permettrait de conserver un repère familier tout en amorçant, progressivement, une évolution plus réaliste.